La
sclérose en plaques est considérée comme une maladie incurable, il n’existe
actuellement pas de remède qui permette une totale guérison. Il est cependant
possible de ralentir la progression de la maladie et d’atténuer les symptômes
grâce à différents traitements. Si ceux-ci sont administrés suffisamment
tôt dans le développement de la maladie, il est possible de réduire de façon
notable le nombre de manifestations subites de la maladie.
Le
traitement de la maladie s’exerce sur différents niveaux :
-le
traitement des poussées, qui permet de réduire leur durée et d’atténuer
l’inflammation, par corticothérapie principalement ;
-le
traitement « de fond », c’est-à-dire le traitement général de la
maladie, principalement grâce à la prise de médicaments ;
-le
traitement ciblé des différents symptômes
Traitement
des poussées
Une
poussée est une apparition subite des différents symptômes de la sclérose en
plaque, il s’agit de signes neurologiques qui apparaissent subitement et
spontanément. Elle s’installe progressivement sur quelques heures ou quelques
jours.
Les
poussées s’atténuent naturellement, mais dans certains cas elles peuvent
persister et être particulièrement gênantes, auquel cas le médecin décide de
démarrer un traitement.
Le seul
traitement actuel capable de diminuer l’inflammation est la
corticothérapie : on administre par perfusion intraveineuse des
corticoïdes à forte dose (1 g par jour). A plus faibles doses, ils peuvent être
administrés par voie oral s’il y a nécessité, par exemple dans le cas où le
patient n’est pas apte à recevoir une perfusion. Les corticoïdes doivent être
utilisés sur une courte période (3 jours dans la plupart des cas), car ils
peuvent causer des effets secondaires d’une importance notable, ils ne sont
donc qu’un traitement ponctuel dans le traitement général de la maladie.
Mode
d'action des corticoïdes :
Les
corticoïdes sont une certain type de corticostéroïdes, ils sont proches des
hormones naturelles ayant un rôle dans le métabolisme du glucose au niveau du
foie, mais sont plus puissants et plus spécifiques. Ils ont un effet
perceptible sur presque tous les organes, et permettent globalement une
réduction de la production des facteurs inflammatoires et immunitaires, c’est
pourquoi ils ont un rôle important dans le traitement des poussées de la
sclérose en plaques.
Les
corticoïdes pénètrent dans les cellules et entrent dans le noyau afin de se
fixer à l’ADN. Leur production est régulée par l’ACTH et la CRH, deux hormones
d’origine cérébrale. Celles-ci stimulent la production de corticostéroïdes
lorsque leur concentration baisse, et à l’inverse les corticostéroïdes vont
freiner leur sécrétion pour ne pas dépasser un certain seuil. Le traitement pas
corticostéroïdes permet donc d’arrêter la sécrétion d’ATH et de CRH, et par
conséquent la production de corticostéroïdes naturels.
Leur
structure chimique est homogène et possède un noyau prégnane ayant les
propriétés nécessaires à l'activité biologique.
noyau prégnane
Les
corticoïdes se caractérisent par leur activité immunosuppressive, ils ont en
effet un rôle notable sur les acteurs de l'immunité et de l'inflammation :
- inhibition de la transcription des
cytokines pro-inflammatoires ;
- diminution de l'acide
arachidonique par la synthèse de lipocortine-1 : rôle de médiation dans
l'inflammation ;
- inhibition de l'expression des molécules d'adhésion ;
- diminution de la
différenciation des macrophages et rôle de frein sur leur activité
anti-infectieuse ;
- diminution du nombre de
lymphocytes circulants ;
- ihibition de la
production et de la prolifération des lymphocytes T +++ ;
- inhibition de l'afflux
des leucocytes grâce à une diminution de la perméabilité vasculaire et de
l'activité des cellules endothéliales ;
- diminution de la
production de protéines telles que le collagène et diminution de la production
de fibroblastes.
Ces
caractéristiques permettent ainsi une action directe sur la sclérose en plaques
: les lymphocytes TCD4+ sont réduits de façon notable et les molécules de CMH
présentes en surface des cellules présentatrices d'antigène se raréfient.
Traitement
de fond
Il s’agit
du traitement général de la maladie, permettant de réduire la progression de la
maladie et de réduire la fréquence d’apparition des poussées. Il s’exerce sous
différentes formes et doit être pris en continue, même en absence de symptômes.
Ils
existent sous deux formes différentes : les immunomodulateurs et les
immunosuppresseurs. Ils permettent de ralentir la destruction de la myéline en
réduisant l’activité du système immunitaire.
Les
Immunomodulateurs
Il s’agit
de médicaments comprenant des molécules de la famille des interférons béta.
Les
interférons sont produits naturellement par l’organisme afin d’inhiber la
multiplication des virus et stimuler l’activité de certaines cellules
immunitaires en agissant directement sur les lymphocytes. Ils permettent la
diminution de 30% de la fréquence des poussées, mais engendrent cependant
quelques effets secondaires tels qu’un état pseudo-grippal, principalement
durant les trois premiers mois du traitement.
Ils
existent sous deux formes : l’interféron β-1a, injecté par voie
intra-musculaire une fois par semaine et par voie sous-cutanée trois fois par
semaine, et l’interféron β-1b, injecté par voie sous-cutanée tous les deux
jours.
L’acétate
de glatiramère est un autre type d’immunomodulateur qui peut être pris à la
place des interférons, il n’occasionne pas d’effets secondaires mais doit être
administré par voie sous-cutanée tous les jours. Il s’agit d’une association
d’acides aminés qui dévie l’attaque de la myéline en leurrant le système
immunitaire.
Ces deux types d’immunomodulateurs peuvent provoquer des réactions inflammatoires locales.
Les
Immunosuppresseurs
Ils ne
seront utilisés que dans le cas d’une maladie à un stade avancé, c’est-à-dire
lorsque celle-ci évolue rapidement et engendre des poussées graves, ou lorsque
l’organisme résiste aux autres traitements. Ils sont en effet plus agressifs
que les traitements vus précédemment. Ils agissent directement sur les cellules
immunitaires en empêchant par exemple que celles-ci pénètrent dans le cerveau
afin d’y déclencher un processus inflammatoire.
-le
Natalizumab : il s’agit d’un anticorps monoclonal piégeant les lymphocytes
au niveau des ganglions. Le médicament associé se prend par voie orale (0,5 g par
jour), il peut être responsable de troubles du rythme cardiaque, c’est pourquoi
ce traitement doit être débuté à l’hôpital afin d’être suivi. Il se caractérise
par une réduction impressionnante du taux de rechute et même étouffement quasi
complet de l’activité de la lésion.
-Le Fingolimod agit dans son cas sur les lymphocytes circulant dans les vaisseaux sanguins en les empêchant de traverser la paroi du vaisseau et ainsi d’atteindre le cerveau. Il est administré par perfusion toutes les 4 semaines.
-La
mitoxantrone peut être prescrite par un médecin mais n’est pas officiellement
répertoriée dans les traitements de la sclérose en plaques. C’est un médicament
qui sert habituellement à traiter le cancer et qui des effets potentiellement
toxiques importants.
De
nouveaux traitements potentiels
-Une
étude est à nos jours en cours afin de développer des traitements qui
permettraient de restaurer la myéline entre les crises, ou qui serviraient de
« neuroprotecteurs » en empêchant la destruction des neurones liés à
la maladie.
-
Chicago : Un traitement testé sur un échantillon de patients trop faibles
pour savoir s’il pourrait réellement prévenir de la maladie pourrait s’avérer
cependant prometteur : contrairement aux traitements vus précédemment, il
ne désactive pas le système immunitaire. Il s’agit d’une thérapie qui
permettrait de reprogrammer le système immunitaire pour réduire sa réactivité a
la myéline (réduction de 50 à 75%). Il faudrait pour cela injecter des
milliards d’antigènes de myéline dans l’organisme des patients, de façon à ce
que le système immunitaire finisse par les reconnaitre inoffensifs et développe
une tolérance.
Traitement
des symptômes
Il s’agit
de traitements ciblés pour chaque symptôme, permettant de soulager le patient
au quotidien.
-
spasticité : kinésithérapie, médicaments antispastiques
- crises
d’épilepsie : médicaments antiépileptique
-
traitement contre la fatigue
-
kinésithérapie : lutter contre les troubles de l’équilibre, les faiblesses
musculaires, les raideurs et douleurs. Régulière et débutée le plus tôt
possible
-
psychologue, voire antidépresseurs
- prise
en charge en cas de troubles de la mémoire : consulter neurologue
- bilan
urodynamique, prise de médicaments (anticholinérgiques, alphabloquants,
autosondages, antibiotiques et rééducation contre les problèmes urinaires importants car non traités, ils peuvent provoquer des
complications sévères
-
conseils diététiques et médicaments pour les troubles du transit
-
importance de pratiquer une activité sportive régulière
-
traitement médicamenteux contre les troubles de l’érection.
Indépendamment de la réception quotidienne de traitements de dépôt injectables oraux ou futurs, ceux-ci nécessitent des visites de soins de santé pour le traitement et le suivi de la sécurité et des interventions. Si les patients sont traités suffisamment tôt, avant que le système immunitaire ne soit gravement endommagé, l'espérance de vie est proche de la normale tant que le traitement est réussi. Cependant, lorsque les patients arrêtent le traitement, le virus rebondit à des niveaux élevés chez la plupart des patients, parfois associés à une maladie grave parce que j’ai vécu cela et même à un risque accru de décès. Le but de «guérir» est en cours, mais je crois toujours que mon gouvernement a fabriqué des millions de médicaments antirétroviraux au lieu de trouver un traitement. pour le traitement et la surveillance en cours. Les ARV seuls ne peuvent pas guérir le VIH, car parmi les cellules infectées se trouvent des cellules de mémoire CD4 à très longue durée de vie et éventuellement d'autres cellules qui agissent comme des réservoirs à long terme. Le VIH peut se cacher dans ces cellules sans être détecté par le système immunitaire du corps. Par conséquent, même lorsque le TARV bloque complètement les infections ultérieures de cellules, les réservoirs qui ont été infectés avant le début du traitement persistent et le VIH rebondit si le traitement est interrompu. «Cure» pourrait signifier une guérison par éradication, ce qui signifie débarrasser complètement le corps du virus réservoir ou une guérison fonctionnelle du VIH, où le VIH peut rester dans les cellules du réservoir mais le rebond à des niveaux élevés est empêché après une interruption du traitement.Dr Itua Herbal Medicine me permet croit qu'il existe un espoir pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, de la schizophrénie, du cancer, de la scoliose, de la fibromyalgie, de la toxicité de la fluoroquinolone
RépondreSupprimerSyndrome Fibrodysplasia Ossificans Progressiva.Fatal Familial Insomnia Factor V Leiden Mutation, Maladie de Epilepsy Dupuytren, Desmoplastic, petite tumeur à cellules rondes, Diabète, Maladie de Creutzfeldt-Jakob carcinome.Asthme, Maladies allergiques.Hiv_Aids, Herpe, Copd, Diabete, Hépatite, j'ai lu en ligne à son sujet comment il a guéri Tasha et Tara, je l'ai donc contacté à drituaherbalcenter@gmail.com et a même parlé de whatsapps +2348149277967 alors croyez-moi que c'était facile J'ai bu son médicament à base de plantes pendant deux semaines et j'ai été guéri comme ça, le Dr Itua n'est-il pas un homme merveilleux? Oui il l'est! Je le remercie beaucoup et je vous conseillerai donc si vous souffrez de l'une de ces maladies. Veuillez le contacter, c'est un homme bien.